Arise a été créée en 2010 et Arise s'est concentrée sur la résolution de trois problèmes. Le premier problème concernait le chômage. Nous croyons que le chômage est un problème majeur à l'échelle mondiale, mais surtout en Afrique. Deuxièmement, l'inégalité des revenus.
Quand je parle d'inégalité des revenus, il s'agit de la personne qui possède les ressources reçoit une toute petite portion de la valeur totale. Et cette personne qui possède les ressources peut être le gouvernement, peut être un agriculteur. Notre objectif principal était de nous assurer que nous mettions de plus en plus de valeur entre les mains de l'agriculteur ou du propriétaire des ressources. La troisième chose concernait notre « Mère Nature ».
Nous savons que les changements climatiques s'accélèrent et nous en voyons les impacts. Mais que pouvons-nous faire pour aider à cela? Nous croyons qu'un système en tant que solution est la voie à suivre pour résoudre ces trois problèmes. Il est important d'abord d 'avoir un système éducatif qui soit robuste, qui permette aux femmes et aux enfants d'avoir une éducation complète, d'avoir une éducation aboutie et d'avoir une éducation qui leur permet d'avoir une vision plus large, des opportunités réelles qu'ils ont dans leur vie.
En second lieu, il sera important d'avoir un système d'infrastructures d'assainissement des eaux notamment, et également pour les déchets. Aujourd'hui, en Afrique, principalement au Bénin, nous n'avons pas d'infrastructures à même de gérer durablement nos déchets. Et pour finir, je parle également des infrastructures énergie. Nous sommes dans un pays, nous avons une luminosité naturelle avec le Soleil qui nous permet d'aboutir à une énergie durable via le solaire.
On recycle aujourd'hui tout ce qui est plastique. Des bouteilles de plastique justement, pour fabriquer les lanières qui servent à l'empaquetage, des feuilles de placage. Donc aujourd'hui, une des matières premières qu'on utilise constitue effectivement le déchet des produits domestiques. Donc c'est un peu une industrie circulaire.
On n'a plus la même approche du tout sur le développement industriel en matière forestière, industrielle, technique et technologique. Aujourd'hui, nous encourageons justement la prise en compte de ces questions là. Vous avez des enjeux environnementaux importants, notamment la question du carbone, les questions de déforestation. Donc c'est des enjeux qui sont particulièrement importants que l'on a intégrés dans notre stratégie de développement.
Du secteur des infrastructures. Et le secteur forestier, entre autres, ne sont pas des secteurs qui emploient des femmes de façon traditionnelle. Et nous, à GDIZ, nous voulions augmenter la proportion de femmes dans notre main d 'œuvre, mais on s'est retrouvé face à un problème parce qu'il y avait pas de femmes formées à ces métiers sur le marché du travail. Donc, avec CDC Group, nous avons initié un programme de formation de femmes à la conduite d'engins lourds et de poids lourds.
Nous avons reçu beaucoup de candidatures pour près de 300 candidatures et après un processus de sélection assez drastique, nous avons retenu 50 femmes. Sur les 50 femmes, il y en a à peu près 27 qui ont été formées ici en côte. Et certaines d'entre elles ont pu trouver un emploi dans ces métiers là. Donc aujourd'hui, on a à peu près 900 personnes.
Jusqu'ici, 55 % des femmes, 45 % des hommes. Effectivement. On encourage la femme à sortir, à travailler, à subvenir à ses besoins. On est en train de les supporter et on est en train de les encourager.
On va les intégrer dans le métier du textile, on va les encourager à être indépendantes. L'unité du textile doit être majoritairement dominée par les femmes, parce que aussi le projet veut que les femmes soient autonomes, qu'elles soient autosuffisantes. Elles sont vraiment heureuses, elles disent qu'elles apprennent quelque chose et aujourd'hui, on dit que c'est un diplôme, un certificat. Le projet d'intégration et de formation des jeunes Togolais sur le métier textile, c'est un projet en association avec l'Etat togolais.
Nous nous reposant sur nos partenaires qui sont l'Agence nationale de l'emploi. C'est eux qui font les job et vice pour l'intégration de ces jeunes là. Il y a des critères qu'on doit respecter, ne serait ce que le minimum d'éducation. C'est pour s'améliorer et pour augmenter l'efficience.
Parce que l'idée, c'est de préparer ces jeunes là pour qu'ils intègrent l'industrie du textile. Les zones économiques spéciales permettent de diversifier les industries qui sont établies dans un pays parce qu'elles favorisent le développement de cette industrie en créant des incitatifs fiscaux. Les zones économiques spéciales vont prendre de plus en plus de place dans la mesure ou celle qui existe aujourd'hui a montré qu'il était possible de transformer un secteur d'activité transformé Aujourd'hui, si on prend un exemple, puisqu'on parlait du secteur du bois, en 2009, le total de bois qui était débité au Gabon et supérieur à ce qui est débité aujourd'hui.
Pourquoi ? Parce qu'en 2009, effectivement, on pouvait davantage de monde ne transformer pas. Aujourd'hui, coupe moins de bois, mais avec de la transformation locale, on arrive à créer beaucoup plus de valeur ajoutée. Au niveau du Gabon, nos Cette expérience au niveau du bois a montré qu'on peut aussi dupliquer avec d'autres industries.
Nous examinons la transformation industrielle avec une approche écosystémique où nous évaluons l'ensemble complet des problèmes que nous devons résoudre et que d'autres nous aideront à résoudre. Par exemple, nous savons qu'au Bénin, nous avons besoin de 200 mégawatts d'énergie. Donc, il y a une entreprise qui est en train de mettre en place une centrale électrique de 200 mégawatts dans la zone industrielle, approvisionnée en gaz, pour fournir de l'énergie aux zones industrielles. Cet ensemble d'écosystème que vous mettez en place fera naître de nombreuses autres industries et attirera beaucoup plus d'investissements étrangers directs sur le continent, en Afrique.
Cela contribuera également à créer un commerce massif au sein de l'Afrique, à aider notre « Mère Nature » à créer des emplois, à réduire les inégalités, et à favoriser la prospérité dans nos communautés.