OBG Event

29 Nov 2012

Suite à la crise politique de la fin de l’année 2010 et du premier semestre 2011, 2012 a vu la situation politique en Côte d’Ivoire se stabiliser et s’accompagner d’initiatives destinées à redynamiser l’économie.

Après les efforts de restauration de l’appareil de production et de la paix sociale initiée en 2011, ainsi que la mise en œuvre d’un Plan National de Développement 2012-2015, programme de redressement économique et de développement fondé sur l’investissement privé et public, la Côte d’Ivoire semble se remettre de la tourmente politique, sociale et économique de ces dernières années. 

Les institutions financières internationales ont estimé que le pays avait rempli les conditions de la stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), le maintien d’une politique macroéconomique saine, la publication régulière de données sur les finances publiques et la réforme de la gouvernance dans la filière cacao. La Banque Mondiale et le FMI ont ainsi octroyé au pays un allègement de sa dette publique de plus de 4 milliards de dollars EU. «Le fait d’atteindre [ce point d’achèvement de l’initiative PPTE] représente une étape importante pour la Côte d’Ivoire et sa population. Cela témoigne des progrès considérables qui ont été accomplis » a déclaré Doris Ross, chef de mission du FMI pour la Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire est la deuxième économie d’Afrique de l’Ouest et demeure d’une importance capitale pour le développement global de cette sous-région. Mais en dépit de son potentiel économique, les années de crises politiques et militaires ponctuées par le bref conflit armé qui a divisé le pays en 2002 ont eu de lourdes conséquences. La crise postélectorale de 2010/2011 s’est notamment traduite par une baisse prononcée de la croissance en 2011.

Mais selon les dernières estimations du FMI la relance de l’économie conduirait à un taux de croissance de 8.6% en 2012. Cette expansion économique n’est cependant pas uniquement liée à l’effet de rattrapage sur la décroissance de 2011. La croissance est en effet plus forte en 2012 qu’en 2010 et le chiffre d’affaires de nombreuses entreprises également plus élevé. Cette reprise économique est portée par une importante demande d’investissement public et le dynamisme des secteurs secondaire et tertiaire.

La poursuite de cette amélioration dépend maintenant de la consolidation de la stabilité politique et sociale et de la mise en œuvre de mesures d’incitation en faveur du secteur privé. Le gouvernement est fermement déterminé à poursuivre les différentes réformes (notamment de la filière café/cacao, du secteur de l’électricité, du système judiciaire, du climat des affaires, de la gouvernance du secteur public) qui devraient permettre de renforcer l’économie et son potentiel de croissance.

Ces mesures, ainsi que leur impact sur les opportunités d’investissement dans les différents secteurs seront analysées en profondeur dans The Report: Cote d’Ivoire 2013. C’est la première fois qu’Oxford Business Group (OBG), le cabinet d’intelligence économique et de conseil spécialiste des économies émergentes, publie un guide sur la Côte d’Ivoire. Pour la préparation du rapport OBG travaille en partenariat avec le Centre de Promotions des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), dont le rôle est d’informer l’investisseur étranger et local et de faciliter et accélérer les procédures d’implantation des entreprises. 

 « Nous sommes ravis qu’OBG consacre un nouveau guide macro-économique à la Côte d’Ivoire. Nous sommes très heureux de travailler avec leur équipe dans la préparation de cette publication qui est très prisée dans le milieu des affaires », a déclaré Esmel Emmanuel Essis, Directeur Général du CEPICI.  

«Avec la consolidation de la stabilité sociale et politique, le pays est mûr pour accueillir les investissements.  Le milieu des affaires en Côte d’Ivoire connaît actuellement un vent d’optimisme sans précédent et il est tout a fait opportun qu’OBG publie un guide sur les opportunités d’investissement dans le pays», a déclaré Ndeye Diawara,  Directrice d’OBG en Côte d’Ivoire. « Le pays est prêt à redevenir un modèle de prospérité à l’échelon de l’Afrique, comme il le fût jadis ».