– A new wind farm is set to boost installed capacity by 50%, averting 252,500 tonnes of CO2 emissions annually
– Legal reforms have opened the door for independent power producer-led projects
– A solar-powered desalination plant represents a shift away from hydrocarbons
– 45-MW expansion planned by private and public investment partners
Efforts in Djibouti to increase energy capacity and accelerate the shift from hydrocarbons to renewables moved forwards in September 2023 with the inauguration of the Ghoubet wind farm.
Boosting capacity
Located near Ghoubet Lake in the Arta Region along the southern coast of the Gulf of Tadjoura, the Ghoubet wind farm will provide 60 MW of clean energy, boosting overall capacity by 50% and averting 252,500 tonnes of CO2 emissions annually, equivalent to the pollution generated by over 55,000 buses.
As the first significant international investment in the renewable energy segment in Djibouti, the $122m project represents the country’s first independent power producer (IPP) initiative and sets a template for further private investment.
The wind farm spans 387 ha, equivalent to over 700 football pitches. The site’s 17 Siemens turbines each have a capacity of 3.4 MW, served by a 220-MVA substation and connected by a 5-km overhead transmission line.
Commissioned by the government in 2019 and inaugurated by President Ismaïl Omar Guelleh in September 2023, it marks Djibouti’s first IPP project, following legislative reforms implemented in 2015 to regulate IPPs.
The wind farm has been financed through a public-private partnership (PPP) between the government and Red Sea Power (RSP), a consortium comprising several investors, including the Africa Finance Corporation; FMO, the Dutch entrepreneurial development bank; and Great Horn Investment Holding, which is owned by the Djibouti Ports and Free Zones Authority and the Djibouti Sovereign Fund.
The consortium is already planning an additional 45 MW of renewable energy capacity, with 45 MW of storage and a power line to the Tadjoura and Obock regions in the north.
The government has recognised the critical function of PPPs in diversifying and enhancing the competitiveness of the national economy.
“PPPs are ideal because they facilitate efficient capital allocation without adding to the country’s public debt, and private investors provide the requisite financing and appropriate technologies,” Yonis Ali Guedi, minister of energy and natural resources, told OBG.
The electricity generated by the wind farm will be sold under a long-term power purchase agreement to state-owned utility Electricité de Djibouti.
Green solutions
Along with the wind farm, a new RSP-funded solar-powered desalination plant in Djibouti that will provide nearby villages with 7000 litres of drinking water per hour was inaugurated the same day.
Larger planned desalination plants are set to rely on the Ghoubet wind farm for power generation, thereby reducing the energy cost of operation. The country’s first desalination plant began operating in March 2021 in Doraleh, with an initial capacity of 22,500 cu metres per day. This is expected to double in the near term.
These and other projects in the pipeline are part of a broader move to shift the energy mix away from hydrocarbons and towards renewables, in line with objectives laid out in Djibouti Vision 2035, the long-term development plan aimed at transitioning the country into a middle-income economy.
To date, Djibouti has relied on imported fossil fuels to generate power, with most of its electricity coming from neighbouring Ethiopia through a 283-km interconnection link. Djibouti Vision 2035 targets the generation of 100% of energy from renewables and achieving energy security by the close of the plan.
Harnessing energy from renewable resources such as wind, solar and geothermal is set to support efforts to meet these aims and, with significant prospects in these fields, the country is moving ahead on several projects.
“Our aim is to be the first country in Africa to be 100% powered by green energy by 2035. Investment in renewable energy infrastructure is key to enabling our ambitions. In this regard, the inauguration of the Ghoubet wind farm is a major milestone. Reliable and cost-effective energy solutions are vital to Djibouti’s infrastructure growth,” Aboubaker Omar Hadi, chairman of Great Horn Investment Holding, told OBG. “With the development of industrial free zones, the country faces a projected demand of 3700 MW in the next decade. Tapping into renewable energy sources like solar, geothermal, wind and tidal is crucial to bridge this gap.”
Boosting energy capacity is a central pillar of Djibouti’s efforts to galvanise infrastructure growth and meet rising demand from heightened industrial and port activity. As part of Djibouti Vision 2035, the country is moving to capitalise on its geostrategic location at the crossroads of Africa, the Middle East and the Indian Ocean by establishing itself as a major trans-shipment nexus. It plans to develop a number of industrial free zones that are expected to increase demand for power.
L’expansion de la capacité énergétique djiboutienne soutient les efforts nationaux de développer les énergies vertes
– Un nouveau parc éolien devrait augmenter la capacité existante de 50 %, évitant ainsi l’émission de 252 500 tonnes de CO2.
– Des réformes légales ont ouvert la porte aux projets portés par des producteurs d’énergie indépendants
– Une centrale de dessalement alimentée par l’énergie solaire représente un éloignement des hydrocarbures.
– Une expansion de 45 MW est prévue à travers des partenariats d’investissement privés et publics.
Avec l’inauguration du parc éolien de Ghoubet en septembre 2023, les efforts de Djibouti visant à accroître sa capacité énergétique et à accélérer la transition des hydrocarbures vers les énergies renouvelables ont fait un bon en avant.
Renforcer la capacité énergétique
Situé près du lac de Ghoubet dans la région d’Arta, le long de la côte méridionale du golfe de Tadjoura, le parc éolien de Ghoubet fournira 60 MW d’énergie propre, augmentant ainsi la capacité totale de 50 % et permettra d’éviter l’émission de 252 500 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de la pollution générée par plus de 55 000 autobus.
En tant que premier investissement international significatif dans le segment des énergies renouvelables à Djibouti, le projet de 122 millions de dollars représente la première initiative de producteur d’énergie indépendant (IPP) du pays et crée un modèle pour de futurs investissements privés.
Le parc éolien s’étend sur 387 hectares, soit l’équivalent de plus de 700 terrains de football.
Les 17 éoliennes Siemens du site ont une capacité de 3,4 MW chacune, desservies par une sous-station de 220 MVA et connectées par une ligne de transmission aérienne de 5 km.
Commissionné par le gouvernement djiboutien en 2019 et inauguré par le président Ismaïl Omar Guelleh en septembre 2023, il marque le premier projet IPP de Djibouti, suite aux réformes législatives mises en place en 2015 pour réglementer les IPP.
Le parc éolien a été financé par un partenariat public-privé (PPP) entre le gouvernement et Red Sea Power (RSP), un consortium comprenant plusieurs investisseurs, dont la Africa Finance Corporation, la FMO, la banque de développement néerlandaise pour les entrepreneurs, et la Great Horn Investment Holding, détenue par l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti (DPFZA) et par le Fonds souverain de Djibouti (FSD).
Le consortium prévoit déjà une capacité supplémentaire de 45 MW en énergies renouvelables, avec 45 MW de stockage et une ligne électrique vers les régions de Tadjoura et Obock au nord.
Le gouvernement reconnaît le rôle crucial des PPP dans la diversification et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale.
“La formule des PPP est idéale car elle facilite l’allocation efficace des capitaux sans gonfler la dette publique du pays, et les investisseurs privés fournissent le financement requis et les technologies appropriées”, a déclaré Yonis Ali Guedi, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, à OBG.
L’électricité produite par le parc éolien sera vendue dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité à long terme à la société d’État Electricité de Djibouti.
Solutions vertes
En plus du parc éolien, une nouvelle usine de dessalement alimentée par l’énergie solaire et financée par RSP a été inaugurée le même jour à Djibouti. À terme, elle fournira aux villages voisins 7 000 litres d’eau potable par heure.
Des usines de dessalement de plus grande envergure prévues devraient s’appuyer sur le parc éolien de Ghoubet pour la génération d’énergie, réduisant ainsi le coût énergétique de l’exploitation. La première usine de dessalement du pays a commencé à fonctionner en mars 2021 à Doraleh, avec une capacité initiale de 22 500 mètres cubes par jour, qui devrait doubler à court terme.
Ces projets et d’autres en cours font partie d’un mouvement plus large visant à déplacer le mix énergétique des hydrocarbures vers les énergies renouvelables, conformément aux objectifs énoncés dans la Vision 2035 de Djibouti, le plan de développement à long terme, visant à faire du pays une économie à revenu intermédiaire.
À ce jour, Djibouti a eu recours aux combustibles fossiles importés pour produire de l’électricité, la plupart de son électricité provenant de l’Éthiopie voisine via une liaison d’interconnexion de 283 km. La Vision 2035 de Djibouti vise à produire 100 % de l’énergie nationale à partir d’énergies renouvelables et à atteindre la sécurité énergétique une fois le plan rendu à terme.
L’exploitation de l’énergie issue de ressources renouvelables telles que l’éolien, le solaire et la géothermie devrait soutenir les efforts visant à atteindre ces objectifs, et le pays avance sur plusieurs projets prometteurs dans ces domaines.
“Notre objectif est d’être le premier pays d’Afrique à être alimenté à 100 % en énergie verte d’ici 2035. L’investissement dans l’infrastructure des énergies renouvelables est essentiel pour réaliser nos ambitions. À cet égard, l’inauguration du parc éolien de Ghoubet est une étape majeure. Des solutions énergétiques fiables et rentables sont essentielles à la croissance de l’infrastructure de Djibouti”, a déclaré Aboubaker Omar Hadi, président de la Great Horn Investment Holding, à OBG. “Avec le développement de zones franches industrielles, le pays fera face à une demande projetée de 3 700 MW au cours de la prochaine décennie. S’appuyer sur des sources d’énergie renouvelable telles que le solaire, la géothermie, l’éolien et les marées est essentiel pour combler cet écart.”
L’augmentation de la capacité énergétique est un pilier central des efforts de Djibouti pour stimuler la croissance d’infrastructures et de répondre à la demande accrue de l’activité industrielle et portuaire. Dans le cadre de la Vision 2035 de Djibouti, le pays s’efforce de tirer parti de sa position géostratégique au carrefour de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’océan Indien en se positionnant comme un important nœud de transbordement. Il prévoit de développer plusieurs zones franches industrielles qui devraient accroître, à leur tour, la demande énergétique.