Côte d’Ivoire’s first Covid-19 case was recorded on March 11 and it now has one of the highest numbers of reported cases in Africa.
Ivorian citizens are being advised to adopt social-distancing measures. Other actions to curb the spread of the virus include school closures, imposed from March 16; the prohibition of gatherings of over 50 people, from March 18; a 9.00pm to 5.00am curfew, from March 24; and a ban on unauthorised trips between Abidjan and the interior, from March 29.
The country closed its borders to passengers on March 22, with no date fixed for their re-opening. However, cargo shipments – crucial for the agriculture sector – are still allowed through.
Officially, the pandemic’s spread has been somewhat slower on the African continent than elsewhere. Among the earliest nations to report cases were Egypt and Algeria, on February 13 and February 24, respectively.
Currently, several countries – among them South Africa and Rwanda – have lockdowns in place, while a number of others have imposed measures such as bans on public gatherings.
Impacts of Covid-19 on agriculture
Agriculture is a key sector in Côte d’Ivoire. Comprised primarily of smallholder farms, it accounted for around half of national employment in 2018. In addition, it contributed approximately 23% of GDP and was responsible for almost 40% of all exports.
One of the greatest global threats to agriculture in the wake of Covid-19 is the possibility of disruptions to supply chains, particularly for fresh produce that might be spoiled during delays to transit.
However, while the Ivorian agricultural segment does rely heavily on export-oriented crops, these are generally not short-life products: its greatest export commodity by tonne is cocoa, and the country is the largest international producer of cocoa, accounting for around 40% of global production.
Some international chocolate companies anticipate lower-than-usual sales during the Easter period. Any dip in demand could take some time to overcome, even after restrictions on daily movement are lifted.
However, investment bank Credit Suisse suggests the pandemic may not significantly dampen demand: indeed, the bank signalled that the US chocolate firm the Hershey Company could see a rise in sales. This should also be good news for the farmers from whom they and other major companies source their beans.
The bank upgraded the rating for the chocolate manufacturer – for whom Côte d’Ivoire and Ghana are the primary source markets for cocoa beans – from “neutral” to “outperform” on March 18, on the basis that chocolate consumption can rise during times of crisis. For example, Hershey’s organic sales increased 4.7% per year in the two years following the 2008 financial crash, according to the bank.
Adding domestic value
Increasing the domestic processing of cocoa, which would raise value added for both the local economy and for farmers, was already high on the administration’s agenda.
Côte d’Ivoire’s processed cocoa output was around 530,000 tonnes in 2018, which positioned the country second only to the Netherlands globally, according to the World Bank.
This looks set to accelerate further following measures taken by international chocolate companies – including Switzerland’s Barry Callebaut and US-based Cargill, both of which have grinding facilities in Abidjan – to increase their local processing capacity and leverage various financial incentives introduced in January this year. The results for February show an increase of around 4% on the same period last year, from 226,000 tonnes to 235,000 tonnes.
Covid-19 long-term agricultural footprint
The challenges faced by Côte d’Ivoire’s agriculture sector reflect those of the global economy.
In the short term, supply chain disruption may impact the ability of agriculture to meet demand. The UN’s Food and Agriculture Organisation has urged countries to reduce the cost of trade by streamlining and removing bottlenecks, particularly by way of digital solutions.
In the longer term, global supply chains may come to operate more efficiently, which could offer a cost-saving benefit to the industry in the years to come.
La filière du cacao en Côte d’Ivoire est-elle à l’abri du Covid-19 ?
Le premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire a été enregistré le 11 mars et compte désormais parmi les pays ayant le plus grand nombre de cas recensés en Afrique.
Il est recommandé aux citoyens ivoiriens d’adopter des mesures de distanciation sociale. D’autres actions ont été mises en place pour tenter de ralentir la propagation du virus, telles que la fermeture des écoles, imposée le 16 mars, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, depuis le 18 mars, l’instauration d’un couvre-feu entre 21 heures et 5 heures du matin, depuis le 24 mars, ainsi qu’une interdiction d’effectuer des déplacements non-autorisés entre Abidjan et l’intérieur du pays, depuis le 29 mars.
Le pays a fermé ses frontières aux passagers le 22 mars, sans fixer de date de réouverture. Le commerce de marchandises, qui revêt une importance cruciale pour le secteur agricole, est toutefois toujours autorisé.
Officiellement, la propagation de la pandémie a été plus lente sur le continent africain que dans le reste du monde. L’Egypte et l’Algérie sont parmi les premiers pays à avoir déclaré des cas, le 13 février et le 24 février, respectivement.
Plusieurs pays, parmi lesquels l’Afrique du Sud et le Rwanda, sont actuellement en confinement tandis que de nombreux autres ont imposé des mesures telles que des interdictions de rassemblement public.
Impacts du Covid-19 sur l’agriculture
L’agriculture est un secteur-clé en Côte d’Ivoire. Principalement constitué de petits exploitants agricoles, le secteur représentait près de la moitié des emplois en 2018. En outre, sa contribution au PIB s’élevait à environ 23% et il était à l’origine de près de 40% de l’ensemble des exportations.
L’une des plus grandes menaces mondiales qui pèsent sur l’agriculture en raison du Covid-19 est la perturbation possible des chaines d’approvisionnement, en particulier pour les produits frais qui risquent de se détériorer du fait de temps de transit plus importants.
Cependant, si le segment agricole ivoirien repose en grande partie sur des cultures d’exportation, ces dernières ne sont généralement pas des produits hautement périssables : le premier produit d’exportation ivoirien en volume est le cacao, le pays étant le premier producteur mondial de cacao, assurant environ 40% de la production mondiale de la matière première.
Certains fabricants internationaux de chocolat anticipent déjà des ventes inférieures à la normale à Pâques. Toute baisse de la demande pourrait mettre du temps à être surmontée, même après la levée des restrictions de déplacements actuellement en vigueur.
Toutefois, selon la banque d’investissement Crédit Suisse, la pandémie ne constituera pas nécessairement un frein important à la demande : en effet, la banque a indiqué que le chocolatier américain Hershey pourrait voir ses ventes évoluer à la hausse. Un développement qui serait favorable aux exploitants chez qui ils s’approvisionnent en fèves, tout comme d’autres grandes entreprises du secteur.
La banque a relevé son opinion du fabricant de chocolat – pour qui la Côte d’Ivoire et le Ghana sont les premiers fournisseurs de fèves de cacao- de « neutre » à « surperformance » le 18 mars, arguant du fait que la consommation de chocolat pouvait augmenter en temps de crise. Les ventes de produits bio de Hershey avaient par exemple enregistré une hausse de 4,7% par an au cours des deux années qui ont suivi la crise financière de 2008, selon la banque.
Vers davantage de valeur ajoutée
Développer les activités de transformation du cacao sur le sol ivoirien, ce qui permettrait d’accroître la valeur ajoutée du produit à la fois pour l’économie locale et pour les agriculteurs, constituait déjà une priorité pour les pouvoirs publics.
Selon la Banque Mondiale, la production de cacao transformé en Côte d’Ivoire était d’environ 530 000 tonnes en 2018, plaçant le pays au 2ème rang mondial en matière de transformation première de la fève, devancé uniquement par les Pays-Bas.
Les choses devraient encore s’accélérer dans le pays suite aux mesures prises par les fabricants internationaux de chocolat- notamment le groupe suisse Barry Callebaut et la société américaine Cargill, qui disposent tous deux d’usines de broyage à Abidjan- afin d’accroître leurs capacités de transformation locale et de tirer profit de diverses mesures incitatives financières introduites au mois de janvier. Les résultats publiés pour le mois de février ont montré une hausse d’environ 4% par rapport à la même période l’année dernière, avec une production passant de 226 000 tonnes à 235 000 tonnes.
Les conséquences à long terme du Covid-19 sur le secteur agricole
Les défis auxquels le secteur agricole ivoirien est confronté correspondent aux défis auxquels l’économie mondiale doit faire face.
Sur le court terme, la perturbation des chaines d’approvisionnement pourrait avoir des conséquences sur les capacités du secteur agricole à satisfaire la demande. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a enjoint les pays à réduire les coûts des activités commerciales en rationalisant et en éliminant les goulets d’étranglement, en particulier en mettant à profit des solutions numériques.
Sur le plus long terme, les chaines d’approvisionnement mondiales pourraient être amenées à opérer de manière plus efficace, ce qui pourrait permettre au secteur de réaliser des économies dans les années à venir.